DAULULAIRE, ACTE V, SCÈNE I. 1 03 Strob. Pourquoi ne lui dirais-je pas ma riche Strob. Dans mon coffre. Je veux maintenant que trouvaille. C’est un motif pour lui de demander mon vous m’affranchissiez. affranchissement.Allons,contons·luitoute1’affairc. Lyc. Que je t’affranchîsse,triple coquin! _ (Q son ma-[jpg) fai trouvé", Slïtif}. Allël., l'll0|1 mllltïtt, _]€ CODHRZS V0s·l')t‘0CB• Lyù Qu-aS_w trouvé; dés :_)âplaisantcà|s pour vous éprouver 1 dep; Vous , . . ` . 1 I . - ·$tî`0b· C6 Il est DHS de ces tresors qui fcm; Jgüer ïgïî Sɧ);î}§îa_S îïsgvîvgl îîfeîîâül Que €l‘l€Z . . . . t i . a s. ’ . . . .
"° l°‘*’ “" Bm"' U“ "‘"'“‘“""" d““S Lye. Je n’em.ends pasralixerle-l1«>¤s, mais mm . . . cet. or.
Ly!}. ESI-C8 llllê pl3lS2l(lÈ€l`l6 S\1lVZ.\lllZ t0I’l l1S2lg8... Strob Que je vous rende cet Ol.? ·$l"`°b· DB ërâœv mlm mamew é°°“lCZ'm°l· Lyc. Bends-le, te dis·je, pour le remettre à son Lyc. Soit, parle donc. mama Strob. .l’ai trouvé des richesses immenses. Spy·gb_ Et Où ig prendre; ` L?/C- OU Cela? Lyc. Ne viens·tu pas d’avouer qu’il est dans ton Strob. Dans une marmite pleine d'0r, vous dis-je, coffre. ‘, de quatre livres pesant. St1·ob..l’aime à faire des contes... gc badinais! Lyc. Quel prodige me dis-tu là? Lyc. Mais sais-tu comment?... · ` Strob. Je l`ai dérobée au vieil Euclîon. Strob. Tuez-moi si vous voulez; mais vous ne ti- Lyc. Où est—il UGL or? rerez pas de moi un seul mot de plus. Strob. Quin ego llli me invenisse dico ham: pi-adam, nique Lyclgtîglqnîlte elpxitlam jnanu, scelerum cumulatissume? eloquor? “ ' ‘· "°* É':") , . Iàlur orubo, ut manu me mittal; : ibo atquc eloqunr. 815 Qualll l‘€¤I gm'!-IS ¢ lneplde , hercle, ammum tuurn tentavi : Rupert. Lyc. Quid rcperisti? Strob. Plon , quod pueri cluml- llfm _ _ _ [ant, Ut erxperes , adparabas : quid faceres , si reperisem? ln laba se reperisse. Lys. Jamne autom, ut soies, deludis? Ly'-`- Non WWE Pmbaîëë ¤‘~l3¤$ l L r¤<1<1¤ au-mm- SVM- Stmb. Here, marne, eloquar jam; ausculta. Lyc. Age ergo Reddam ÈSO allmm? _ 825 mqm,,·B_ _·;m,b_ Rgpeyj h¤dg8_ Lyc. Redde, inquam, ut hum reddatur. Strob. Ah, onde? Here, divilias nlmias. Lyc, Ubi. num? Strob. Quadrillbrem , 1jW`· Qlmd mûdo msâus CS · inqunpn` nulürln am-i p]enam_ Esse m area. Slrob. Soloo, hercle, ego gütrite nugus 2 ita Lyc. Quod ego facinus audio en te? Strob. Euclionl huic l°<lu°È· , _ _ ` mu Subripujl 820 Lyc. At SCI!) quomodo? Strob. Vel emca, hcrcle : hmc nun- Lyc. Ubi id est aurum? Stmb. In area apud me : nunc volo (Flam à ml? fem'- me emitli manu. Le texte de Plante unit ici avant le dénouement. Plusieurs latinisles modernes ont essayé d’y suppléer. Un professeur polonais, du XV" siècle, Codrus Urcéus, a imaginé un cinquieme acte d’un assez bon style, mais d’un comique bien faux. C’est un éclatant démenti du caractere de l'avare. Euclion à qui l’on a rendu la précieuse marmite, la baise, l¤_C31‘eSS$ avw transport. Pins tout à coup se tournant vers Lyconide : « Je vous la donne pour prix du bonheur que « Je vous tl0lS· J entends qu elle vous appartienne ainsi que mn nlle. » L’esclave Strobile relève encore cette incroyable contradiction par ces mots qui terminent la pièce: « Spectateurs, l'avare Euclion a changé de nature, il est devenu « tout àcoup genéreux, Imutcz-le , et si la piece vous a fait plaisir; applaudissez, » Le dénouement d’un autre latiniste, Plnlnppe Paie, est plus conforme-a l’unité de caractère, aux règles étemelles de l'art. Mais il est étriqué et dépourvu d elïet dramatique. Lycomde reçoit le trésor des mains de Strobile et va le rendre a l'avare qui ne reparalt plus. Cette lin est asser plate , si elle est plus raisonnable. ' Le cinquième acte d'Ureeus manque de vérité; celui de Paré, d’intérèt et d’actlon. Cette analyse suffit. Nous avons cru inutile de donnerau long ces szapplémclnts qui gâtent Plante loin de le suppléer et font même sentir plus vivement Iapcrte du manuscrit de notre poète. Molière seul l’a retrouvé. uw-àO•O2-• 7