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UAULULAIRE, ACTE 1V. SCENE X. 101 Eucl. Comment? Lyc. Vous rapporter quoi! u Lyc: Je conviens que j’ai tort; et ma faute mé- Eucl. Ce que vous m’avez dérobé. D’abord ic rite chatuuent. Je YICDS Vous prier de me pardonner vous tfaîngrai chez le prêteur; je vous poursuivra; avec bonte. en justice. Eucl. Pourquoi avez-vous eu l’audace de toucher Lyc. Je vous ai dérobé quelque Cll0S8?0l1 cela... à ce qui ne vous appartenait pas? et quoi, s’il vous plaît? Lys. Que voulez-vous? le mal est fait: on ne peut Eucl. Que Jupiter vous soit propice, comme il plug Yempêcher. Sans doute les Dieux |’onl2 Vûlllll; est vrai que vous 11'en gavgz yjgug car autrement cela ne serait pas arrivé. Lyc. Me direz·vous au moins ce que vous cher- Eucl, Les Dieux l’0l'lE SHUS (l0l1lSB VOl1ltl [JOUY QUE chez? j’allasse m`étrangler chez vous. Eucl. Eb! la marmite pleine d’or que vous dites Lyc. Ne dites pas cela. vous-même m’avoir enlevée? Eucl. Pourquoi avez·vous malgre moi porté la Lyc. Mais je n'ai ni avoué ni fait rien de pareil. main sur mn... Eucl. Vous le niez? Lyc. Le vin et l’amour sont mon excuse... Lyc. Je le nic expressément. Car je n’ai jamais Eucl. lmpudent! voilà les excuses que vous connu,jamais vu la marmite ni l’or dont vous me m’osez donner! mais alors à ce compte, nous au- parlez. rions le droit d’arracher en plein jour |`or dela toi- Eucl. La marmite que vous avez découverte dans lotte des femmes: si l’on nous arrêtait, nous serions lg peut huis dg 5y|vam___ a|l0nS___ rapportezqa moi. quittes pour dire : c’est l`amour, c’est le vin. L’a- Je vous en donnerai plutôt la moitié. Vous m’avez mour et le vin sont de bien viles passions, s’ils au- volé, ch bien! je ne vous maltraiteri pas... mais torisent les amants et les gens ivres à tout faire courez et rapportez-la moi. impunément. Lyc. Vous étes fou de nfappeler voleur. Je ve- Ljc. Puisque je viens spontanément vous prier nais vous faire un tout autre aveu, et vous parler de me pardonner mes s0ttises... D d’une affaire bien importante, si vous en avez le Eucl. Je naimc pas les gens qui font le mal et loisir. viennent ensuite demander pardon. Vous saviez Eucl. De bonne foi, u’avez·vous pas mon or P bien qu’elle n’était pas à vous,. Il ne fallait pas y Lyc. Non, de bonne foi. toucher. Eucl. Au moins connaissez·vous le voleur? Lyc. Eh bien! puisque j’ai osé la toucher, je la Lys. Point, je vous jure. garderai. Eucl. Si vous le connaissiez , me le diriez-vous? Eucl. Vous l’auriez malgré moi! Lyc. Sans doute. Lyc. Je ne la demande pas malgré vous : mais il Eucl. Et vous ne lui demanderiez pas à partager? faut qu’elle soit à moi; vous en convieudrez vous- Vous ne le cacheriez pas? même , Euclion? Lyc. Non. Eucl. Si vous ne me rapportezn. Eucl. Ne me trompez-vous pas? Lyc. Deus inpulsor mîbi fuit, is mc nd illam iulexil. Eucl. Quin tu eam invenies , inquam , meam illam esse oporlero Quo modo? Euclio. Lyc. Fateor peccavisse, et-me culpam conmeritum soin. Eucl. Nisi refers ..... Lyc. Quid tibi ego relerum? Eucl. Quod ld adco le oratum advenio, ut animo aequo ignoscas mihi. subripuisli meum. Eucl. Cur id ausns facere, ut id , quod non tuum asset , tan- Iam quidem, hercle, te ad prœtorem rapiam, et tibi scribnm gares? dicam. Lyc. Quid vis lîeri? factum’st illud. Fieri infectum non po- Lyc. Subripio ego tuum? uudc? aut quid id est? Eucl. Ita test. 740 te amabit Jupiter, 760 Deos credo voluisse: nam ni vellent,non Ileret, scio. Ut tu nescis? Lyc. Nisi quidem tu mihi, quid quœras, East. At ego Deos credo voluisse , ut apud me te in nervo dixeris. enicom. Euc!. Aulam auri, inquam, te reposco, quam tu conlessus Lyc. Ne istuc dixîs. Eur-I. Quid tilui ergo meam me invito mihi tuctio ’sl? Te abslulisse. Lys. Neque, edepol, ego dixi, neque (eci. Lyc. Quia vini vitio olque amoris feoi. Eucl. Homo auda- Eucl. Negas? cissume, _ Lyc. Pernego imo: nam neque ego aurum, nuque lstœc Cum istacîtfte oraüone huc ud me odire ausum, mpu- aula quœ siet, deus? 7*5 Scio, nec gnovi. Eucl. Illnm , ex Silvanî loco quam nbsl,ule· 1'iam si istuc jus est, ut lu isiuo exousare p0SSîeS , ras, code, 'lon LLlCl Clllfg (]El'lpl(llïJ|.1S HUTUIII I'H3l('0DiS pâlillllr Iv refer; tpclgm pgüug partem Post id, Sl pI'€hCIlSl SUIDUS, CXCLISEIIIUS, (Èl)!'lU§ Tametsj fut mur] gg, nlulgslug non cpu gi yen`), refen H05 lëçîëëë ¤¤10!’l¤ Cüllëfl = ¤îmlë vile `Sî Vmum Wine amen Lyc. Sanus tu non es, qui lurem me voces : ego te, Euclio , Sl €‘h1`l0 ülllllîf dmîlllll 1¤Dl109 lîûceœi qlwq l¤1>¤¤¤· llCÈî·_7·'0 lie alia rc rescivisse censui, quod ad me adilnet. LW'- Qülü tlm Ullfü Sübûllœlüm Wmû vb âmlmlam Magna est res, quam ego tecum otiose, si otlum ’sl, cupla Illëüm. . I _ I |0qui_ 770 E"°l;¤îÉ"‘pÈ:;§azîm‘°“ placcmi qu" qmmd° male f°°e` Eur!. Die bona tldeatu ld unrum nou subrlpuisti? Lyc. · ' . Bona Tom illam scibas non tuam esse : non edtactam oportuit. · ' _ _ l , _ _ 4 Lyc. Ergo quia sum taogere ausus, hand causllicor quin E""2_ Neuve Sas; (VW fmsw em? LV‘·’· l=•l'·lC @0*-ll-lf MM- eamr ucl. Atque id si scies, Ego habram p0u5$;mum_ Eucz, Turf huma, mg invita, Qui ubstulerit, milii indicabls? Lyc. Faciaru. Eur!. Nuguo ww? 7% !""“"P‘ "?" . . . . Lyra Hand, te invilo, postulo; sed meam ease oportere ar- · Ab eo, quiqui est, intlipicces, aequo furem esmplcs? Ly:. bitror. , llil·