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Chapitre XII

La quatrième histoire du Capitaine

Durant un de mes séjours à terre, mon oncle, qui était au ministère, eut besoin d’un messager confidentiel pour l’un des tribunaux allemands. J’acceptai cette mission avec plaisir. L’affaire ne me prit que quelques jours, au cours desquels je pus me mêler aux festivités de la Cour. Le souverain fut très aimable avec moi ; je n’ai pas vu son épouse, bien qu’on dise qu’elle était dans le hall pendant l’un des dîners d’État où j’étais présent. Tout le monde savait quand je devais repartir et la veille de mon départ je refusai plusieurs invitations en soirée pour pouvoir me préparer. Juste à la tombée de la nuit, je reçus une note singulière :

Une dame envoie ses compliments à lord George Herbert et lui demande de se présenter au 300, rue ***.

Je me demandai quoi faire en fumant mon cigare d’après dîner, mais finalement je mis un pistolet dans ma poche et me dirigeai vers l’endroit désigné. C’était une belle maison dans une rue respectable. Je fus reçu à la porte par une belle dame d’un certain âge et on m’introduisit dans une belle pièce meublée simplement. Elle me remercia d’avoir eu la gentillesse de venir.

« Je vous ai reçu à la porte moi-même, dit-elle, parce que je pensais préférable d’éloigner mon domestique. J’ai une demande étrange à vous faire, mais