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La satisfaction et le plaisir qu’elle avait ressentis se manifestèrent par la profondeur du sommeil épuisé où elle sombra. Alors je m’échappai silencieusement de son lit pour rejoindre le mien, mais je ne m’endormis pas. J’attendis anxieusement le retour de Charlie. Il revint en temps voulu. Pendant qu’il se déshabillait, Alice se réveilla. Je l’entendis lui demander en somnolant :

« Pourquoi es-tu sorti ? » croyant qu’il s’était levé pour ressortir après être retourné au lit avec elle.

— J’ai dû sortir », répondit-il, pour dire qu’il avait dû aller répondre à un appel professionnel. Elle dut penser qu’il avait eu besoin d’aller dans la cour. Je l’entendis bâiller et se retourner quand il se mit au lit avec elle, puis le grincement du lit reprit, ce qui me rendit un peu jaloux. Il y eut ensuite un profond soupir de Charlie ; puis tout redevint silencieux en dehors de la respiration régulière des deux dormeurs.

Je fus heureux à la pensée qu’Alice n’avait pas accompagné son soupir. Je crois que cela m’a donné plus de plaisir que de ne pas avoir été découvert. Le lendemain matin au petit-déjeuner, Alice me regarda droit dans les yeux de son regard innocent, parfaitement inconsciente du fait que, quelques heures auparavant, elle avait joui dans mes bras avec ravissement.

« Quelle honte ! dit Inez.

— Après tout, il n’y a pas eu de mal, dit Anna.

— Eh bien, dis-je, écoutez une autre histoire. Peut-être que celle-ci vous plaira à toutes ».