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mais quand je vis ses larmes, je sus qu’elle était malheureuse ; je posai sa tête sur mon épaule et l’embrassai. « Laisse-moi te consoler », lui dis-je.

Je lui dis cela en toute innocence, mais je sais qu’elle le prit autrement, car une rougeur envahit son cou et ses joues. Elle parut prendre une décision soudaine, et elle me rendit mes caresses et mes baisers encore et encore.

C’était l’heure du coucher et les domestiques s’étaient retirés. Rosemonde commença lentement à desserrer le col de sa robe, comme si elle se préparait à aller à l’étage pour se coucher. Je jetai un regard sur deux seins blancs et dodus. Nous ne dîmes rien de plus. Nous étions tous deux assis, plongés dans nos pensées ; les miennes étaient toujours innocentes. Alors elle remonta ses jupes comme le font parfois les femmes avant de se retirer et se réchauffa les chevilles auprès du feu. J’aperçus deux cuisses, deux fois plus belles que lorsque nous nous promenions dans les bois à la campagne, mais je restai assis, immobile.

« George, dit-elle en se levant enfin, je me sens seule ce soir, tu peux dormir avec moi si tu veux.

— Si tu ne me dénonces pas, dis-je en pensant que j’étais trop grand pour dormir avec une femme désormais.

— Tu peux me faire confiance pour ça », a-t-elle répondu, et elle me conduisit à l’étage.

Je lui dis que je pensais me déshabiller dans ma propre chambre, ce que je fis, puis je m’approchai tout penaud et je me couchai avec elle.

Elle me reçut en m’étreignant étroitement ; mon corps était serré dans ses bras doux et blancs. Deux épaisseurs de vêtement seulement me séparaient de son corps rayonnant et nos lèvres se rencontrèrent en un long et délicieux baiser. Puis, pour la première fois, le désir me traversa la moelle et je sentis ma tige se raidir contre son ventre. Je savais maintenant ce qu’elle voulait.

Quel triomphe ce serait de la satisfaire et de mêler mon sang à la belle femme qui m’étreignait, car telle était mon ignorance de ce qu’était un rapport sexuel ; mais me mélanger à elle, déverser tout mon être en elle,