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rectangulaire et sur le côté arrière se trouvait l’écurie. Si je m’asseyais d’un côté de ma fenêtre, je ne pouvais voir qu’une partie du mur de l’écurie, et on ne pouvait me voir que de là. Il y avait une seule fenêtre sur ce mur, celle de Pedro le cocher, et il était rarement dans sa chambre.

C’était la mode à Lisbonne à cette époque d’avoir pour cocher de grands beaux nègres, qui avaient beaucoup de liberté, car il n’y a pas de préjugé de couleur au Portugal. Pedro était le cocher le plus gigantesque de la ville ; de fait, c’était l’homme le plus grand et le mieux proportionné que j’aie vu de ma vie.

Comme je regardais par les volets, je le vis vaguement regarder vers ma fenêtre. Je décidai tout de suite de m’amuser. Debout devant le miroir à côté de ma fenêtre, j’allumai la lampe comme si on ne pouvait pas me voir. Et en effet, je ne pouvais être observée d’aucun autre endroit que de la fenêtre de Pedro, qui était petite et plus haute que la mienne.

J’ai ouvert le store comme pour aérer et je commençai à me déshabiller lentement. Puis je restai en chemise et en jupon, brossant lentement mes cheveux devant le miroir, qui montrait mes bras et mes seins nus. Puis je me suis assise pour retirer mes chaussures et je posai le pied sur mon genou pour les délacer à mon aise. Mon observateur caché devait voir sous mon jupon jusqu’à mes cuisses, et peut-être même un peu à l’intérieur, car j’écartais largement les jambes.

Je m’excitais en pensant à l’effet que je devais produire sur lui à cet instant. Si cela n’éveillait pas complètement son désir, ce n’était pas ma faute. Je me mis debout devant la glace et laissai tomber mon jupon et ma chemise sur le sol, attendant un moment avant d’enfiler ma chemise de nuit. Je bâillai et me caressai les seins comme le fait une femme, en ondulant des reins. Bientôt, j’entendis un bruit de pas lourds qui venait de l’escalier du hangar aux voitures et s’approchait de ma porte. J’aurais pu la verrouiller,