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qu’avant, et nous explorions de nos mains le corps nu de l’autre. Mes seins attiraient pour la première fois l’attention de Diego ; ils étaient tout petits, mais cela me donnait autant de plaisir de recevoir ses caresses et ses baisers que cela semblait lui en procurer de les donner, car le sang portugais apprend vite. Nos lèvres se joignirent alors avec encore plus de ferveur, et je commençai à éprouver une sensation dans mon antre.

Le petit membre de Diego, immobile en moi ne me donnait pas de plaisir et je donnai un coup de reins vers le haut. Il répondit par une autre poussée que je trouvai agréable, puis il continua ainsi sans relâche pendant plusieurs minutes. C’était chaque fois plus délicieux, et pourtant j’avais envie que ses coups deviennent plus rapides et plus profonds.

« N’est-ce pas merveilleux, chuchotai-je, vas-y plus fort.

– Tout à fait merveilleux », répondit-il d’une voix presque inarticulée par le plaisir.

Pendant deux ou trois minutes, nous avons maintenu une cadence rapide et je sentais que la queue de Diego devenait encore plus rigide.

Le plaisir qu’il me procurait était si exquis que je jouis en un long frisson, doux et rafraîchissant. Diego dut se répandre au même moment en versant un premier tribut de quelques maigres gouttes. Nous gémissions tous les deux d’excitation et de délice par ce succès inattendu.

Le bruit attira ma mère dans la pièce. Elle nous surprit allongés et épuisés dans les bras l’un de l’autre. Elle enleva sa pantoufle et en frappa Diego pour le chasser vers sa chambre. Puis elle tira les couvertures et me donna une sérieuse fessée, et, après avoir verrouillé la porte entre ma chambre et la sienne, elle me laissa à mes réflexions agitées.

Le jour suivant, Diego fut envoyé au Brésil. Mes parents commencèrent aussitôt à me chercher un parti convenable, craignant sans doute que je cherche une autre occasion de satisfaire mes désirs précoces. Ils choisirent un jeune noble attiré par la richesse de mon père et lui promirent ma main. Il était plutôt débauché, comme tous les fils de famille de Lisbonne. Il était plutôt beau, et bien que ne l’ai