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Le Parti radical et le Canada : Lord Durham et les Canadiens

À l’occasion de cet article, nous devions passer en revue et cerner les différentes divisions du parti radical, dont les membres sont très nombreux, mais très dispersés ; ceci, afin de présenter à tous les différents collectifs dont il se compose, ce que font les autres et qui ils sont – autrement dit, ce qu’ils doivent connaître afin de savoir qui ils sont eux-mêmes ; afin qu’ils puissent se considérer sous le jour le plus propre à tempérer les défiances déraisonnables, comme les sympathies trop vives ; pour leur montrer le terrain sur lequel ils peuvent s’entendre et coopérer, les objectifs communs dans la réalisation desquels chacun trouverait la réalisation des buts qui lui sont propres, par voie de conséquence : ce qui devrait être les points de convergence des efforts de tous, et enfin la structure et la discipline qui donneraient à ces efforts le maximum d’impact. Ce faisant, nous avons l’occasion de présenter en même temps aux non-sympathisants qui sont de bonne foi, un aperçu de ce qu’est vraiment le radicalisme. Nous avons l’occasion de leur montrer que les démons et les spectres qui leur font craindre pour leur bienséance ne relèvent pas du radicalisme, et n’ont aucun lien naturel avec lui, que ce qui en fait la substance est non seulement compatible mais apparenté avec tout ce qu’il y eut de vénérable ou de digne qu’on s’y attache dans les doctrines et les pratiques qui nous ont été transmises de ces ancêtres et de ces grands professeurs qu’ils aiment à révérer, que ce sont les prétendus apôtres de ces opinions et de ces institutions traditionnelles qui les déshonorent, que les vues basses auxquelles ils les prostituent, et les faibles motifs sur lesquels ils s’appuient pour les défendre, affaiblissent l’emprise que ces vieilles idées ont sur les têtes et sur les cœurs, et qu’ils font sombrer ce qu’elles ont de bon et de noble dans le mépris général, au même niveau que l’ignoble et le décadent, qu’il n’y a qu’en les interprétant du point de vue du radicalisme qu’on peut les sauver, que pour qu’elles redeviennent un jour des objets de vénération au sein de ce Monde Nouveau, il faut voir ces Antiquités comme les voient les radicaux, qu’ils doivent se réconcilier