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sa pensée les couvre comme les ténèbres de la nuit et comme l’éclat du jour. Ainsi, le monde est infiniment peuplé d’une présence invisible de regrets et de désirs. Le cavalier qui foulait, un soir, les herbes brûlées, sous des étoiles qui ne le guidaient plus, était moins désolé que le piéton qui promène, aujourd’hui, le long de la Tamise, ses regrets et son ennui. Alors il croyait avoir atteint l’extrême domaine de l’angoisse ; il ne savait pas encore ce qui reste de bonheur caché au fond de toute inquiétude. Maintenant, il est sans espérance. Nulle aventure, nul accident sur ce Veld de douleur. La chambre de son petit garçon où il entre chaque soir, est vide…