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CHANTS DE L’ATLANTIQUE
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Le poète n’a plus vingt ans
Et ce n’est plus la joie,
Quand il redit aux grands enfants
Les contes de Mère L’Oie.

Tous sont partis pour la pelouse.
Au foot-ball joue un lord…
Qu’ils sont loin les soirs de Toulouse
Et mon bel âge d’or !


V

CHANSON DE L’ENFANT MORT


Je suis seul et mon cœur médite
Loin du monde agité.
Où sont Louis, Jean et Marguerite ?
— Compagnons de l’été ? —

J’ai connu des Îles exquises
Du levant au ponant.
Seigneur ! pardonnez mes méprises.
Je suis si repentant.