Vous serrez la main blanche et la brune et la noire
Et vous dites tout bas des paroles d’amour
À tous ceux dont le sang coula pour la victoire
Des pays menacés par le barbare lourd !
Il faut redire, après le héros de Corneille,
Que le nombre des ans ne fait pas la valeur ;
Et qu’on vous vit, sans peur, dans la pourpre vermeille
Des combats, jeune prince au magnifique cœur.
Altesse, Dieu vous garde et qu’une vie intense
Vous donne le loisir d’accomplir de hauts faits ;
Ô Prince-Ambassadeur, votre gloire est immense,
Lorsque le cœur est droit, les actes sont parfaits.
Altesse, laissez nous conserver l’espérance
Que la noble Albion restera sans efforts,
Toujours, toujours liée à la loyale France,
En souvenir de tous ses ducs, de tous ses lords
Et de tous ses soldats qui sont parmi nos morts !