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tume qui leur épargne beaucoup d’embarras et de dépenses.

Quant aux économies qu’un voyageur voudrait faire sur le mounshi, sur le pandit et sur les hommes pour l’assister dans ses explorations, elles ne peuvent se faire qu’aux dépens de l’exactitude des connaissances qu’il peut recueillir sur le pays. Toutes les autres dépenses sont d’usage, et il vaut bien mieux se conformer à l’usage général que de chercher à introduire une manière particulière de vivre, source d’embarras continuels et de perte de temps ; d’ailleurs si on ne le faisait pas on ne serait pas considéré comme çaheb ou gentleman, et il est probable qu’on ne serait pas admis à voyager dans les pays indépendants. Il faut pour y pé-