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que village. Ces pandits de village ne savent rien ; leur seul livre est l’almanach, qu’ils font semblant de lire pendant qu’ils récitent autre chose de mémoire. Je leur fis voir que je n’étais pas leur dupe. Ils se mettaient à rire. Ils n’ont ni prétention ni amour-propre. Hors des grandes villes, on ne rencontre plus de Brahmanes instruits, excepté dans les régiments hindous, où la Compagnie en entretient un pour dire les prières.
Un jour d’une éclipse de lune, j’entendis l’un d’eux murmurer une hymne. Toutes mes instances ne purent le décider à me la communiquer. Après avoir murmuré son hymne, il conta très-naïvement la légende connue de Rahu, qui poursuit la lune et cherche à la dévorer,