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l’instrument. C’est principalement le long des murs que restent les serpents et les scorpions. Aussi remarque-t-on chez les personnes qui ont séjourné quelques années dans l’Inde, une répugnance instinctive à se promener le long des murs. Les serpents se sauvent des hommes, mais ils n’en sont pas moins dangereux. On les rencontre partout, dans les champs, sur les routes, dans les ruines et dans les décombres. Quand ils sont forcés dans leur retraite, ils se tapissent, et au moindre mouvement ils s’allongent pour mordre ; le cobra étend sa crête, s’élève en s’arrondissant en cercle et laisse tomber sa tête à terre. Il est très-lent dans ses mouvements et facile à éviter. Quand les serpents sont touchés par mégarde, ils