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sont remplis par des natifs qui savent parler anglais. Beaucoup de commerçants parlent aussi l’anglais, dont la connaissance se répand chaque année davantage. Quelques-uns parlent français. On peut très-bien se tirer d’affaire à Calcutta avec l’anglais et quelques mots d’hindoustani-ourdou. La langue la plus répandue est le bengali, qui est parlé par les Hindous ; mais on a peu occasion de l’employer. Les commerçants savent l’anglais ; les vieux pandits sont fort peu communicatifs, et la connaissance de leur langue ne serait pas, je pense, d’une grande utilité.

On trouve à Calcutta de très-bons hôtels et toutes les ressources des grandes villes d’Europe. C’est un pays de transi-