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de la rivière. Les Indiens pauvres jettent les cadavres dans les fleuves ; les plus riches les brûlent, et l’odeur s’en répand au loin, non moins dégoûtante par elle-même que par l’idée qu’elle rappelle.

On appelle Calcutta la ville des palais, à cause du style grandiose de ses maisons particulières. On y trouve aussi beaucoup de monuments d’art et d’utilité ; des chantiers de construction pour les navires, des forges et des ateliers pour la construction des machines à vapeur, un fort, un palais pour le gouverneur, des églises ; des quais, une douane, une monnaie, une banque ; des étangs avec promenades à l’entour, des collèges, un hôpital, un hôtel de ville, un palais de justice, une salle de spectacle et d’autres édifices encore. Aucun n’est