Page:Théroulde - Voyage dans l’Inde.djvu/260

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

ment n’est intéressant que pour le gardien, qui prélève un droit sur les pèlerins. Avant d’arriver à Sultampour on trouve d’énormes ravins et des monticules de terre. J’ai remarqué ces mêmes accident de terrain aux approches de toutes les grandes villes. Je n’ai pu en savoir la cause, qui paraît être purement accidentelle.

Je repartis de Sultampour le 25 mai, me séparant des plus aimables hôtes que j’aie rencontrés dans l’Inde. J’eus pour la première fois le regret de ma vie abandonnée et errante. Alors les vents chauds soufflaient dans toute leur violence. Qu’on se figure un vent brûlant qui souffle avec l’impétuosité de la tempête, depuis sept heures du matin jus-