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des prières et de faire des enfants aux femmes des maris impuissants. Les maris vont eux-mêmes requérir leurs services.

La route de Fyzahad à Sultampour a le même aspect que celles de tout le pays d’Oude, très-boisé et offrant partout d’excellents abris sous les ombrages des manguiers. La ville de Sultampour est baignée par le Gogra. Dans la rivière sont des pierres couvertes d’un peu de terre. C’est, dit-on, un pont construit par les singes de Rama quand il revint à Oude, après la conquête de Lanka. Je ne m’attendais pas à trouver d’aussi poétiques ruines dans ce mauvais amas de pierres. Il y a aussi la tombe de cinq religieux musulmans tués dans un combat. La tradition en est assez confuse, et le monu-