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de passer le temps. Ils s’asseyaient devant moi, me regardaient ; si je leur adressais la parole ils s’en allaient sans répondre. J’avais soin surtout de faire dresser ma tente auprès des endroits habités par des brahmanes et des faquirs hindous. Je ne gagnais pas beaucoup à leur voisinage. Comme je n’avais pas de roupies à leur donner, ils me dédaignaient. On les entend répéter pendant des heures de suite quelques mots isolés avec une forte accentuation nasale et une force, de poumons tellement retentissante qu’elle n’a pas même l’avantage d’endormir. Mais près des eaux et de leurs habitations ; on retrouve les détails de la vie ancienne, les prescriptions et les coutumes décrites dans les livres. Il y a dans l’aspect du pays et