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frais aux appartements. J’espérais en y pénétrant trouver quelque chambre comme sous le fort d’Allahabad, où sont conservés quelques monuments du culte religieux hindou. Je fus bien heureux d’en sortir sans avoir rencontré de scorpions ni de serpents.

Après un séjour d’un mois à Delhi, je repris ma vie errante. J’avais retrouvé ma tente, que j’avais laissée à mon premier passage pour partir plus vite à Lahore. Elle me fut d’une grande utilité. Je connaissais alors la langue et le pays, et je profilai des derniers beaux jours de ma vie de voyage. Je partais de grand matin, j’arrivais à la station, où je trouvais ma tente dressée, mon déjeuner, ma table et mes livres ; tous les