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Elle est habitée par des chacals et des chauves-souris qui venaient me battre la figure. Je portais moi-même la lanterne et marchais en avant. Rien n’avait pu décider mon domestique à me précéder. L’ouverture se rétrécit peu à peu. À une certaine distance on ne peut plus avancer, même en marchant sur les genoux et sur les mains. Le vol des chauves-souris sous ces voûtes sombres, et les chacals effrayés qui s’enfoncent dans leurs demeures souterraines, produisent des bruits fantastiques propres à effrayer l’imagination superstitieuse des natifs. On n’a jamais cherché à pénétrer jusqu’au bout de ce souterrain. Il y a généralement dans les palais des natifs de ces galeries souterraines destinées à donner de l’air