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res en avant de l’embouchure du fleuve. Ils reçoivent un traitement fixe de la Compagnie. Leurs navires sont très-soignés. Des malades à qui on ordonne de prendre l’air de la mer vont y passer quelques semaines et payent de fortes pensions. C’est une source de profit pour les pilotes, qui mènent grand train, ont des domestiques et vont à Calcutta en équipage.

À l’entrée de la rivière, un officier de la douane vient s’installer sur les navires. Ces officiers de la douane, non plus que les pilotes, ne ressemblent en rien à ceux d’Europe. On est, au premier abord, frappé de la grandeur et de la libéralité du service de la Compagnie anglaise. On n’éprouve à la douane aucun des