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décroché, et m’épargnèrent ce désagréable spectacle. Il ne restait que la potence, qui était suspendue à un arbre. J’arrivai après cinq jours au lieu du pèlerinage. Au bas d’une montagne sont quelques grosses pierres de taille dont l’arrangement laisse voir qu’elles formaient un édifice régulier. C’est la demeure de Rama. À côté est la demeure des serpents, construite avec des pierres brutes. Un peu plus haut, auprès d’un bassin formé par une source, est une place vide qu’on dit avoir été la demeure de Sita et de Lakshmana. Ces ruines sont ombragées de marroniers et de sapins. Un oiseau d’un brillant plumage vint voltiger devant moi, comme pour me remettre en mémoire l’histoire des malheurs de