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la tente une génisse qui avait été tuée par un tigre.

C’est avec intention que j’ai beaucoup parlé de serpents et de bêtes féroces, parce que les premiers voyageurs, sans doute pour ne pas gâter par de tristes images les descriptions de la romantique vallée, ont dit qu’il n’y en avait pas. Les serpents sont au contraire très-nombreux et très-dangereux. Shah-Çaheb, l’ami des Européens, me dit que leur morsure occasionnait la mort au bout de quelques heures. Il me demanda si je connaissais quelque remède contre leur venin. Les lions, les tigres et les ours, viennent jusque dans les villages attaquer les troupeaux. Une autre plaie de Kachmir est la vermine, qu’entretient la malpropreté