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aussitôt que les travaux s’étendent un peu loin, on les abandonne pour exploiter une autre mine.

Il y a du côté de ces montagnes des sites fort célèbres, entre autres un lieu de pèlerinage, où se rendent, en août, des milliers de faquirs. Il faut marcher plusieurs jours sur la neige. On me fit le récrit des dangers et des fatigues que je courrais. Comme j’insistai, on finit par me refuser la permission d’y aller. Sur toute ma route j’étais comme prisonnier, obligé de restreindre mes excursions aux endroits qu’on m’avait spécialement désignés. Je n’avais auprès de moi aucun homme du pays. Tous ceux qui avaient suivi les autres voyageurs, voyant qu’ils n’avaient rien à gagner, s’étaient excu-