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sons et aux branches d’arbrisseaux pour avancer. D’énormes pierres détachées par les neiges descendent et éclatent en mille morceaux. Il est impossible de calculer leur direction et de les éviter. Un des hommes qui m’accompagnaient fut renversé. Le Pir Pendjal forme une pente peu rapide qu’on monte par plusieurs stations successives. Les villages sont pauvres. On jette autlour des habitations les ordures et les débris des animaux.

À peine trouve-t-on de la place pour y dresser une petite tente. À la station avant de traverser le Pir Pendjal, il est d’usage de tuer une chèvre pour sa suite, sur une pierre consacrée à cet usage. Ce site forme un spectacle de majesté et de tristesse. De tous côtés la vue est