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montagnes. Je fus néanmoins reconnaissant de l’offre de ce bon faquir. J’ai toujours trouvé les Musulmans plus hospitaliers et moins intéressés que les Hindous. Je ne parle pas seulement des Musulmans du Pendjab, qui sont opprimés, et par conséquent plus humbles, J’ai fait cette remarque partout. Ils n’ont pas les préjugés qui empêchent les Hindous de prêter leur maison et leurs ustensiles de ménage.

Vers le soir, il passa sur la route une procession d’hommes à pied et à cheval, précédée d’une musique joyeuse. C’était un mariage. On me montra le fiancé, qui était un petit garçon de cinq à six ans ; la fiancée n’y était pas. Ce sont des matières délicates dont on parle peu. Je ne pus avoir d’autres renseignements sur ce