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plaine un peu en avant de la passe. Le site est pittoresque, comme le sont généralement ceux des montagnes. C’est là qu’est le dernier manguier. De l’autre côté de la montagne, la température est trop froide pour eux. Je campai sous le manguier. À côté coulait un ruisseau bordé de lauriers-roses en fleurs.

La plaine de Bimber est encaissée dans les montagnes. Il y fait une chaleur étouffante. Elle est arrosée d’une petite rivière que les pluies enflent subitement au point de la rendre non guéable. Je voulus commencer mes explorations géographiques et reconnaître le cours de la rivière. Le passage me fut refusé ; j’insistai vainement. Cette contrariété jointe à la chaleur et à la fatigue du voyage me