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Ce sont presque tous des monuments de bienfaisance. Dans ces climats secs et brûlants, elle ne peut être mieux placée que dans des établissements de ce genre.

À Gouzeronouala est un petit palais, avec un jardin dont le roi avait fait la concession à des faquirs. C’est là que sont les urnes funéraires du père et de la mère de Randjit Singh. C’est le seul monument indien de ce genre que j’aie vu. Les Hindous et les Sikhs brûlent les corps et en abandonnent les cendres.

En me promenant sur les bords des rivières, j’ai quelquefois été témoin de ces cérémonies. Les parents apportent le corps. Ils font un bûcher plus ou moins considérable, selon leur fortune, puis ils se mettent à genoux à la file l’un de