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les seuls sujets qui intéressent les pandits qui savent ou prétendent savoir quelque chose. Ils n’ont plus de goût pour leur belle littérature.

Après ma visite, je n’eus plus de nouvelles de mon pandit. Il était facile de voir que j’étais pauvre et sans appui, et je fus bientôt laissé de côté.

Trompé par les récits des voyageurs, par les promesses les plus positives de protection et d’appui, j’entrepris ce voyage. Je commençais à m’apercevoir que j’éprouvais de grands obstacles, mais j’étais peu disposé à reculer, et sans trop me préoccuper des événements futurs, je m’avançai, résolu à courir les chances.