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tant de sujets qu’on ne prend que les beaux hommes. Ils ont la démarche fière et aisée, qui contraste avec l’air roide des troupiers anglais. Rien n’est à la fois plus gracieux et plus majestueux que les beaux faquirs qui vont nus. Rien n’égale la distinction de leur figure et de leur taille. On ne comprend pas qu’une si belle nature ait si mal inspiré les artistes. L’architecture native est non-seulement originale, elle est très-belle. Mais les sculptures et les peintures sont de l’enfance de l’art. Les natifs les recherchent pourtant beaucoup ; les simples maisons des particuliers en sont couvertes, et les artistes n’ont pas manqué d’encouragement. Il faut dire aussi que les divinités indiennes ont des types bien arrêtés dont on ne