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quelle les soldats natifs sont fiers d’appartenir. On respecte leurs préjugés religieux, et on les paye régulièrement. Les Anglais ont encore pour eux la finance et le commerce, qui trouvent leur sécurité dans une administration régulière. Il n’y a que les agriculteurs qui soient mécontents, mais ils sont peu dangereux. Au reste les plaintes de ces derniers devraient plutôt s’adresser à leurs supérieurs natifs, contre l’oppression desquels ils ne veulent ou n’osent pas, réclamer auprès des autorités anglaises, toujours disposées à les protéger.

On parle à Agra l’hindoustani ourdou, dont presque tous les mots sont persans. On parie dans les environs l’hindoustani bakha, qui est composé d’un grand nom-