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IV. — Jardins, clôtures.

À l’architecte qui a construit et aménagé la maison incombe de droit la tâche de tracer et d'aménager le jardin, cadre naturel de l’édifice et qui doit s’harmoniser parfaitement avec lui. Il devra aussi s’occuper de la clôture de la propriété et de ses divisions. Suivant le degré de luxe auquel il aura à satisfaire, il pourra se borner à employer main-d'œuvre et matériaux locaux pour la construction des murs, portes, barrières et palissades.

Mais lorsqu’il s'agira de construire des serres ou des volières de grandes dimensions, d’aménager une roseraie avec ses berceaux, ses arceaux et ses pylônes propres à soutenir les arbustes grimpants, il lui faudra bien faire appel aux constructeurs qui, spécialement outillés pour la fabrication de ce matériel, le lui fourniront dans des conditions de réelle économie. Généralement, ce sont les mêmes industriels qui fabriquent les grilles ou barrières légères, solides et économiques à la fois, qui lui permettront d’assurer la clôture de la propriété moyennant une dépense modique et probablement inférieure même à celle qu’eût entraînée la fabrication, faite sur place, d’un matériel analogue.

V. — Conclusion.

Nous terminerons ici cette étude, que nous avons faite aussi brève que possible. Il nous a fallu laisser de côté certains sujets qui eussent eu pourtant, eux aussi, leur intérêt, comme la décoration et l’ameublement de la maison de campagne : que de choses à dire sur eux cependant, et comme il serait intéressant de rechercher les principes qui doivent présider à l’élaboration de l’une et de l’autre pour obtenir des résultats adéquats aux circonstances qui entourent la construction d’une maison des champs, circonstances si particulières, si différentes de celles que l’on rencontre dans l’étude de l’habitation urbaine !

Mais nous avons dû nous borner à envisager la construction et l’aménagement, et, sans tenter aucunement d'écrire un traité, dont les proportions eussent été beaucoup trop vastes pour le cadre de cet ouvrage, nous n’avons voulu, en somme, que faire, à l’usage du constructeur, une sorte de memorandum des matériaux, fournitures et engins qu’il peut avoir intérêt ou bénéfice à se procurer au loin de la localité où se dressera l’édifice dont l’exécution lui est confiée.

Que les lignes qui précèdent lui soient de quelque utilité dans ses études, et le but que nous nous proposions en les écrivant sera atteint.