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LYSIDAME (d’un ton radouci). Arrête, et tiens-toi avec moi. OLYMPION Non, laisse, je suis ton esclave. LYSIDAME Voilà qui est bien. Je t’en prie, mon petit Olympion mon père, mon patron. OLYMPION A la bonne heure, tu te mets à la raison. LYSIDAME Tu es mon maître. OLYMPION Je n’ai que faire d’un si méchant esclave. LYSIDAME Eh bien! quand me rends-tu à la vie? OLYMPION Dès que le souper sera prêt. LYSIDAME (montrant les cuisiniers). Qu’ils entrent donc ! OLYMPION Vite, entrez; dépêchez-vous d’apprêter le repas. LYSIDAME Je serai là dans un moment. Faites-moi un festin d’ivresse. Je veux une chère somptueuse, délicate. Je n’aime pas le vivre à la romaine. (A Olympion.) Eh bien, tu es encore là? Va-t’en, je demeure ici. OLYMPION Est-ce qu’il y a quelque embarras?