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x siens. CLÉOSTRATE Par Castor! tu veux qu’il t’arrive malheur, mon homme. LYSIDAMME (à part). Elle se doute, je le vois. (Haut.) Moi? CLÉOSTRATE Toi Pourquoi tout ce ramage? pourquoi tant d’insistance et de chaleur? LYSIDAME Pour qu’on la donne à un bon sujet, plutôt qu’à un mauvais garnement. CLÉOSTRATE Eh bien ! si j’obtiens de ton fermier, par mes sollicitations, que, pour me faire plaisir, il l’abandonne à l’autre? LYSIDAME Et moi, si j’obtiens de l’écuyer qu’il la lui abandonne? et je me flatte d’y parvenir? CLÉOSTRATE D’accord. Veux-tu que je dise de ta part à Chalinus de venir? Tu lui feras ta supplique, je ferai la mienne à Olympion. LYSIDAME Parfait. CLÉOSTRATE Il sera ici dans un instant; nous essaierons lequel de nous deux est le plus insinuant. (Elle sort.) LYSIDAME (seul). Qu’Hercule et tous les dieux la foudroient ! J’ai maintenant permission de parler. Mon pauvre cœur est torturé par l’amour, et il semble qu’elle prenne à tâc