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tous les parfumeurs ; ce qu’on peut trouver de plus exquis en parfums est à mon usage ; et cela, pour lui plaire, et je lui plais, j’en suis sûr. Mais ma femme me désole, elle ne veut pas mourir. (Apercevant Cléostrate) La voici avec son air refrogné ; la mauvaise bête, il faut cependant la cajoler. (Haut, à Cléostrate) Ma petite femme, mamour, comment cela va-t-il ?
CLÉOSTRATE, brusquement.
Éloigne-toi, et retire ta main.
STALINON.
Oh ! là, ma Junon, il ne faut pas être si cruelle avec ton Jupiter. Pourquoi t’en aller ?
CLÉOSTRATE.
Laisse-moi.
STALINON.
Demeure.
CLÉOSTRATE.
Je ne veux pas.
STALINON.
Hé bien, par Pollux, je veux te suivre.
CLÉOSTRATE.
As-tu ta raison ? dis-moi.
STALINON.
Oui, puisque je t’aime.
CLÉOSTRATE.
Je ne veux pas de ton amour.