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même un Grec, ou, à cause de moi, un Apulien. Hé bien ? vous ne dites mot ? Je vois, vous n’avez pas soif.

Revenons à la jeune fille exposée dans son enfance, et que les deux esclaves se disputent avec tant de chaleur. À la fin, elle se trouvera pure, et de condition libre, et fille d’un citoyen d’Athènes. Elle ne fera rien qui blesse la pudeur ; dans cette comédie, s’entend. Mais laissez finir le spectacle ; par Hercule ! un moment après, si l’on veut la payer, je crois qu’elle ne se fera pas prier pour convoler, sans attendre les auspices.

C’est assez. Salut, soyez fortunés et triomphans par votre loyal courage, dorénavant comme au temps passé.