Et quels rapports as-tu avec cette maudite engeance ?
C’est un crime d’insulter les honnêtes gens, et tu n’épargnes pas les dieux ! Vois combien tu es coupable.
Est-ce qu’il y a un dieu appelé le Doux-Baiser ?
Comment ? tu ne le savais pas ? Fi ! que tu es barbare, Lydus ! et je te croyais plus savant que Thalès. Tu es plus bête que l’imbécile Potitius. À ton âge ne pas savoir les noms des dieux !
Je n’aime pas cette parure.
Aussi n’est-ce pas pour toi qu’on l’a prise. Il suffit qu’elle me plaise, à moi.
Mais je crois que tu fais le capable, avec ton gouverneur, quand tu ne devrais pas souffler en sa présence, eusses-tu dix langues.
Il vient un âge où l’on n’est plus sous la férule, mon cher Lydus. Aujourd’hui je n’ai qu’un souci, c’est que le cuisinier accommode bien tout cela : les morceaux en valent la peine.
Tu te perds, tu me perds aussi, et tous mes soins sont perdus. Voilà donc le fruit de tant de bonnes leçons !