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BACCHIS L’ÉTRANGÈRE.
Je le désire bien.
BACCHIS L’ATHÉNIENNE.
On y pourvoira. — Mais le bain est chaud, rentrons ; car le vaisseau doit t’avoir laissé du malaise.
BACCHIS L’ÉTRANGÈRE.
Un peu, ma sœur. Et puis, voici quelqu’un qui vient de ce côté en criant beaucoup. Retirons-nous.
BACCHIS L’ATHÉNIENNE.
Viens, tu te coucheras pour te reposer de ta fatigue.
Scène 2
LYDUS, PISTOCLÈRE, en habit de fête et suivi d’esclaves qui portent des provisions de bouche.
LYDUS.
Il y a déjà longtemps que je te suis sans rien dire, Pistoclère, observant ce que tu veux faire en pareil équipage. Car, me protège le ciel ! dans cette ville un Lycurgue serait entraîné au vice. Où vas-tu tout droit avec ce brillant cortège ?
PISTOCLÈRE, montrant la maison de Bacchis.
Là.
LYDUS.
Comment ? là ? Qui est-ce qui demeure là ?
PISTOCLÈRE.
L’Amour, la Volupté, Vénus, les Grâces, la Joie, les Ris, les Jeux, les Aimables Entretiens, le Doux-Baiser.