Tous ces discours sont très beaux ; mais quand on en vient aux effets, à l’expérience, ce sont des traits acérés qui blessent les cœurs, qui abattent les fortunes, qui tuent les mœurs et la réputation.
Qu’as-tu à craindre de sa part ?
Ce que j’ai à craindre ? tu le demandes ! Un jeune homme entrer dans un gymnase, comme celui-ci, où l’on s’exerce à se ruiner, où je jetterais l’argent au lieu du disque, où je courrais après la honte !
La plaisanterie est bonne.
Où l’on me donnerait en main au lieu d’épée un tourtereau, et au lieu de ceste l’anse d’un canthare ; où je prendrais pour casque une coupe, pour aigrette une couronne de fleurs, pour javelot des dés, pour cuirasse une robe moelleuse ; où mon cheval serait un lit, et mon bouclier une fille étendue près de moi. Va-t’en, va-t’en !
Ah ! que tu es farouche !
Cela me regarde.
Tu as besoin qu’on t’assouplisse un peu. Te t’offre mes services.