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LYCONIDE.
Oui, te dis-je, rends-le, pour que je le remette à Euclion.
STROBILE.
Et quel or ?
LYCONIDE.
Celui qui est dans un coffre à toi. Ne l’as-tu pas déclaré ?
STROBILE.
C’est mon habitude, vraiment, de jaser à tort et à travers. Ma parole !
LYCONIDE.
Sais-tu bien ce qui t’attend ?
STROBILE.
Par Hercule ! tue-moi, si tu veux. Tu n’obtiendras rien.
SUPPLÉMENT D’URCEUS CODRUS.
LYCONIDE.
« Bon gré mal gré, quand je t’aurai attaché par les pieds et les mains au gibet, tes grosses jambes bien écartées. Mais je tarde trop à saisir ce traître à la gorge, et à forcer sa vilaine âme à rebrousser chemin. Le rends-tu ? oui, ou non ? (Il lui serre le cou.)
STROBILE.
Je vais le rendre.