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EUCLION.

Je suis perdu, anéanti ! Tous les malheurs fondent sur moi l’un après l’autre. Entrons, et voyons s’il dit la vérité. (Il sort.)

LYCONIDE.

Je te suis à l’instant. — Enfin, je suis près de toucher au port ; nous sommes sauvés. Mais Strobile, je ne devine pas où il peut être. Je l’attendrai un peu ; et j’irai rejoindre ensuite Euclion. Mais je veux lui donner le temps de prendre des informations auprès de la vieille, nourrice et gouvernante de sa fille. Elle sait ce qui s’est passé.

Acte V

Acte V, Scène I.

STROBILE, LYCONIDE.

STROBILE.

Dieux immortels, quel est l’excès de vos bontés et de ma joie ! J’ai dans la marmite quatre livres d’or pesant. Y’a-t-il dans Athènes un mortel plus riche que moi ? plus favorisé des dieux ?

LYCONIDE.

Je ne me trompe pas, j’ai entendu quelqu’un parler.