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HO-LANG-TAN.


LIEOU-CHI.


Eh bien, puisque vous voulez l'épouser, épousez la, épousez-la.


Scène IV.

Les mêmes, TCHANG-IU-NGO.


TCHANG-IU-NGO.

[1]


Me voici arrivée sur le seuil de sa porte. — Comme je ne vois personne ici, je vais appeler Liyen-ho par son nom. (Elle appelle.) Li-yen-ho ! Liyen-ho !

LI-YEN-HO.

Il y a du monde à la porte. Allons voir qui est-ce qui m’appelle. (Il sort et aperçoit Tchang-iu-ngo.) Mademoiselle, vous voilà donc venue toute seule ?


TCHANG-IU-NGO.

Il faut que vous ayez les oreilles bouchées. Je vous appelle depuis une heure, et vous ne m’entendez pas. Je veux maintenant présenter mes hommages à votre femme légitime ; je lui témoignerai mon respect par quatre salutations ; elle devra recevoir la première, se lever à la seconde, et me rendre la

  1. On lit dans le texte : « Je suis Tchang-iu-ngo. Puisque non mariage est conclu et arrêté, je m’en vais trouver Li-yen-ho, qui me prend en qualité de seconde femme. »