Page:Textes choisis (Leonardo da Vinci, transl. Péladan, 1907).djvu/86

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

115. — La sottise est le bouclier du mensonge, comme l’imprévoyance de la pauvreté.

116. — Où est liberté, point de règles.

117. — Les menaces sont les seules armes du menaçant.

118. — La justice appelle la puissance et l’intelligence la volonté et cela ressemble au roi des saluts.

119. — Tu crois en réputation, comme le pain aux mains des enfants.

120. — Qui ne refrène la volupté s’assimile aux bêtes.

121. — Qui pense peu se trompe beaucoup.

122. — Qui ne punit le mal commande qu’il se fasse.

123. — Qui prend le serpent par la queue peut être mordu.

124. — Qui creuse la fosse, la ruine commence.

125. — On conteste plutôt le principe que la conclusion.

126. — Qui n’a pas de crainte aura grand dommage.