Page:Textes choisis (Leonardo da Vinci, transl. Péladan, 1907).djvu/53

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La simulation est déjouée devant un tel juge.

Le mensonge met un masque, mais il n’y a pas de chose cachée sous le soleil.

Le feu s’entend de la vérité, car il détruit sophisme et mensonge et le masque pris par la fausseté et l’imposture qui veulent cacher la vérité (R. 1358.)

16. — Ô contemplateur, je ne te loue pas de connaître les choses qu’ordinairement et par elle-même la nature conduit selon ses ordres naturels ; mais réjouis-toi de découvrir la fin de ces choses qui sont désignées dans ton esprit. (C. 47, v.)

17. — Une chose est digne en raison du sens auquel elle correspond et qu’elle satisfait. (LU. 30.)

18. — La proportion entre l’œuvre humaine et la nature est la même que de l’homme à Dieu. (Id.)

19. — Tel est mon cas, que je m’attirerai beaucoup d’ennemis. Il est convenu que personne ne croira ce que je peux dire de lui : parce que peu de gens s’indignent de ces vices, mais ceux-là seulement dont la nature répugne à de tels vices : et beaucoup détestent les purs et gâtent la bienveillance de ceux qui leur reprochent leurs vices et ne veulent pas d’exemples des vertus contraires, ni aucun conseil humain.

Oh ! si quelqu’un est vertueux, ne le chassez