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210. — Quelquefois, je conclurai des effets aux causes et d’autres fois des causes aux effets, ajoutant à mes conclusions quelques vérités qui, bien que n’étant pas incluses en elles, peuvent néanmoins s’en déduire. Il ne faut pas blâmer ceux qui invoquent dans la suite méthodique du développement scientifique, les règles géné- rales tirées d’une conclusion antérieurement établie. (C. A. 200, r.)

211. — L’autre preuve que donna Platon à ceux de Délos n’est pas géométrique, parce qu’elle procède par instrument, règle et compas, et que l’expérience nous la montre ; mais celle- ci est toute mentale, et par conséquent géomé- trique. [F. 59, e.)

212. — Le traité de la science mécanique doit précéder le traité des inventions utiles. (G. 7.)

213. — La science instrumentale ou mécani- que est la plus noble et s’élève au-dessus de toute autre par son utilité. Elle explique com- ment tous les corps animés, ayant mouvement, font leurs opérations.

Leurs mouvements naissent de leur centre de gravité qui se trouve placé au centre des poids équivalents et de ce point part l’extension ou la rétraction, la détente ou la contractilité des muscles. (G. 7.)

214. — Je traiterai tel sujet. Mais avant tout, je ferai quelques expériences, parce que je veux présenter d’abord l’expérience. Je démontrerai