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disciplines humaines dans le domaine où la ligne radieuse est compliquée par les modes de la démonstration où se trouve la gloire de la mathématique et plus encore celle de la physique ornée des fleurs de l’une et de l’autre.

Leurs résultats s’étendent sur un vaste terrain. Je les restreindrai en brèves conclusions entre- laçant, selon le mode de la matière, les démons- trations naturelles et mathématiques, parfois concluant des effets par la cause, parfois con- cluant les raisons par les effets; ajoutant ainsi à mes conclusions. (G. A. 200, r.)

203. — J’ai écrit que la qualité de temps est séparée de la géométrie. (R. 9,17.)

204. — Bien que le temps soit compté dans la quantité continue, comme il est invisible et sans corps, il ne tombe pas entièrement sous la puissance géométrique, qui le divise en figu- res et corps d’infinie variété, comme on le voit aux choses visibles et corporelles : mais ses premiers principes restent le point de la ligne. Le point, dans le temps, est équivalent à son moment; et la ligne ressemble par son étendue à une quantité de temps, et si les points sont le principe et la fin de la ligne, les moments aussi sont termes et principes de tout espace de temps ; et si la ligne est divisible à l’infini, l’es- pace de temps se divise de même, et si les par- ties diverses de la ligne sont proportionnelles