pour beaucoup d’années il l’en détournerait. (W. 13, r.)
183. — La violence est une vertu née du mouvement et transmise par le moteur à son mobile, lequel va autant que la violence dure. (B. 63, r.)
184. — La violence est l’impulsion de mou- vement transmise du moteur à l’objet.
Toute impulsion tend à se perpétuer oû dé- sire sa continuité.
Que toute impulsion désire se continuer, cela est prouvé par l’impression faite par le soleil sur l’œil de celui qui regarde, et dans l’impres- sion du son occasionné par le marteau du frap- peur de cloches.
Toute impulsion désire durer, comme le mon- tre la violence du mouvement sur l’objet mû (G. 5, p.)
185. — L’eau d’elle-même n’a pas d’arrêt, ni de mouvement, à moins qu’elle ne descende.
L’eau par soi ne s’arrête pas, si on ne la con- tient. (F. 30, p.)
186. — L’eau qui se meut dans le fleuve, ou elle est appelée ou elle est refoulée, ou elle se meut d’elle-même.
Si elle est appelée, je veux dire amenée, qui l’amène ?
Si elle est refoulée, qui la repousse ?
Si elle se meut d’elle-mème, elle montre qu’elle a un dessein. Or dans les corps qui chan-