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riel et petite-ülle du mouvement spirituel. Elle est mère et originaire du poids.

Ce poids est fini dans l’élément de la terre et de l’eau et cette force est infinie. Par elle d’in- nombrables choses se meuvent qui se font des instruments quand ils peuvent, ou bien que cette force engendre.

La force avec le mouvement matériel et le poids avec la percussion sont les quatre acci- dents potentiels d’où toutes les opérations humaines tirent l’être et la mort.

La force du mouvement spirituel a pour ori- gine le mouvement qui parcourt les membres des animaux sensibles et gonfle leurs muscles, lesquels une fois gonflés agissent sur les nerfs à qui ils sont joints et d’où résulte la force des membres humains.

La qualité et la quantité de la force d’un homme pourront engendrer une autre force, pro- portionnelle, mais d’autant plus grande que le mouvement de l’une à l’autre sera plus long. (E. 22, v.)

182. — Chaque chose avec violence maintient son être. Et s’il était possible de donner un diamètre d’air à la sphère terrestre, à la façon d’un puits qui se voit de l’une à l’autre super- ficie, et si dans ce puits on laissait tomber un corps lourd, encore que ce corps voulût s’ar- rêter au centre, le mouvement serait tel que