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des diplômes, tout aussi recherchés que ceux des universités précitées. Les plus célèbres sont l’Université de Waseda (fondée par le Comte Okuma) où les sciences sociales tiennent une large place ; le Keio Gijiku, dont le fondateur fut le célèbre Fukuzawa ; le Meiji Gaku-in ; l’université de Ryukoku et Otani à Kyoto pour les études bouddhiques ; celle de Kansaï, à Osaka, pour le droit commercial… Il est impossible de consacrer à chacune d’elles une description complète.

En 1926, a été ouverte l’Université Impériale de Séoul, afin d’attirer les étudiants coréens. Deux écoles, l’une pour le droit et les lettres, l’autre pour la médecine, ainsi qu’un collège d’ingénieurs ont été créés à Port-Arthur. L’année précédente, c’est l’Université de Médecine de Moukden qui avait été inaugurée.

Le Japon, en ces derniers temps, s’est beaucoup préoccupé de l’enseignement technique et professionnel. Il apporte tous ses soins à la formation de jeunes équipes compétentes. Déjà vingt écoles gouvernementales de ce genre ont été ouvertes dans les principaux centres de l’Empire : écoles de commerce, de chimie et de pharmacie, d’électricité, d’agriculture, de sériciculture, d’horticulture ; écoles forestières, écoles de pêcheries, etc… Comment dénombrer encore les instituts officiels ou privés pour la musique, les Beaux-Arts anciens et modernes, les langues étrangères, les sciences appliquées ? Comment vous entraîner dans une visite détaillée des écoles normales pour instituteurs et institutrices, des écoles militaires et navales ? Impossible de nous